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Le Sang des Vignes
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« Le sang des vignes » coule au pied de la cathédrale
Journal Union Reims, Publié le mercredi 15 août 2012 à 09H24 - site Web
DES REMOIS DANS L'EQUIPE DE TOURNAGE
Sur le plateau de tournage, trois des régisseurs sont des Rémois. Parmis eux Cécile 19 ans, et Giovanni, 21 ans, formés au Lycée Saint Jean Baptiste de La Salle. "C'est génial d'avoir une expérience professionnelle comme celle-là", confie Cécile, en première année de BTS Gestion de production. Giovanni, qui vient de décrocher son diplôme, effectue ici sa première expérience professionnelle rémunérée. "J'avais déjà travaillé sur des clips, des pubs ou courts métrages lors de stages. Mais là c'est différent : tout va très vite et chacun a un poste bien déterminé."
REIMS (Marne). Lundi après-midi, un plateau de tournage prenait place au pied de la cathédrale pour réaliser l'une des séquences de la série télévisée sur France 3 : « Le sang des vignes ». Un cadre magnifique pour une dispute du même ordre.
Il est près de 16 h 30 lorsque Régis Musset, réalisateur de la série télévisée « Le sang des vignes », fait son apparition. Il est accompagné des comédiennes Évelyne Bouix et de Salomé Stévenin, belle-mère et belle-fille sur le petit écran.
Dispute entre belle-mère et belle-fille
Une Audi décapotable a été garée dans la rue et une fausse plaque de notaire posée sur le mur d'un immeuble.
Les machinistes sont en train d'installer les rails du travelling pour la caméra, pendant que d'autres procèdent aux réglages de la seconde posée sur un pied. La foule de curieux grossit et les gens s'agglutinent derrière les bandeaux, face au déploiement de gros moyens.
« Que se passe-t-il ? On tourne une pub ? » demande quelqu'un. « Il s'agit du tournage du 8e épisode de la série télévisée Le sang de la vigne avec Pierre Arditi, et diffusée sur France 3 », répond l'un des régisseurs.
Et plus précisément d'une séquence en particulier. En deux mots, dans la série télévisée, Alice de Vonnelle (Évelyne Bouix) a perdu en l'espace de six mois son mari et son fils et se retrouve à la tête de la maison de champagne familiale sans aucune compétence dans le domaine. Elle souhaite créer un millésime portant le nom de son fils avec l'aide de l'œnologue Benjamin Lebel (Pierre Arditi).
Mais, ce jour-là, point de Pierre Arditi à l'horizon : dans la séquence en train d'être tournée Alice sort de chez le notaire en compagnie de sa belle-fille, Marianne (Salomé Stévenin). Les deux femmes se disputent au sujet de la gestion de l'entreprise. Après un échange mouvementé, la belle-mère monte avec colère dans sa voiture pendant que la bru part à pied, remontée.
Une séquence d'à peine deux minutes. Mais alors pourquoi ce tournage à Reims ? Pour le décor bien entendu. Et Notre-Dame en arrière-plan.
Circulations auto et piétonne bloquées
Dirigées par le réalisateur Régis Musset, les deux comédiennes répètent deux ou trois fois, permettant aux techniciens de procéder aux ultimes réglages et afin de bien délimiter leur évolution dans l'espace.
17 h 08. « Action-répétition, silence s'il vous plaît ! » Les deux comédiennes reprendront une petite dizaine de fois la séquence, se pliant aux exigences du réalisateur. Jusqu'à ce qu'à 17 h 20 tous les piétons, qui avaient jusque-là assisté aux répétitions, soient priés de s'en aller pour la mise en boîte effective de la séquence.
Plus une mouche ne doit voler. Plus un bus ne circule avenue Libergier et la police a stoppé la circulation des quelques véhicules pour garantir un silence complet.
17 h 23. « Action, silence, moteur ! » Ça y est la séquence est dans la boîte et notre belle vieille dame de 800 ans immortalisée.Catégorie : Actualités
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